Month: June 2019

  • Nuits électriques

    On ne peut plus imaginer les nuits précédant la révolution industrielle : les nuits sans éclairage au gaz ou à l’électricité. Qu’est-ce que les gens faisaient alors ? Y avait-il une vie nocturne ou la plupart d’entre eux restaient cloisonné à l’intérieur ? Cela nécessiterait une étude distincte. En effet, depuis l’introduction de l’éclairage public, de nouvelles formes d’interaction sont apparues et sont de plus en plus nombreuses aujourd’hui : on ne peut plus imaginer une nuit sans aucune forme d’éclairage qui relie les gens.

    A la fin du XVIIIe siècle, Nicolas Restif de la Bretonne voyait déjà la beauté de l’éclairage des rues et autres éclairages nocturnes :… la lueur des réverbères, tranchant avec les ombres, ne les détruit pas, elle les rend plus saillantes: c’est le clair-obscur des grands peintres.

    Depuis, les nuits urbaines sont fiévreuses et exubérantes. Les jours de carnaval, par exemple, la nuit est le temps d’innombrables nouvelles formes de sources lumineuses qui soulignent encore davantage la magie de l’événement frénétique.

  • Similitude

    La nuit produit des images de similitudes.

    Hier, j’ai reçu un e-mail de Maurice Vanderstadt, un ami moine zen, qui a trouvé dans ses archives le tableau suivant qu’il avait réalisé il y a des années. Il a trouvé la ressemblance avec une de mes images très frappante. 🙂

  • I’m very careful not to have ideas, because they’re inaccurate

    Agnes Martin

  • Nuits d’été

    Nuits d’été

    Les chaudes journées d’été approchent. Est-ce visible la nuit ? Y a-t-il une différence avec les nuits froides ? Cette différence est-elle perceptible dans le son ? Ou est-ce que ça se situe avec plus ou moins de gens dans la rue ? Et plus ou moins d’activités ? Nous verrons ce que ça va être….

    A l’origine, j’avais l’idée de ne pas filmer l’été parce que les nuits ne sont pas des “vraies” nuits : trop courtes, trop chaudes, trop agitées. Peut-être devrais-je y regarder de plus près…

    J’ai filmé cette lune montante en pyjama du point de vue de mon jardin, il y a deux jours vers minuit.

     

  • Pluie

    Tout le monde a une bonne raison d’éviter la nuit : trop froid, trop sombre, trop venteux, trop risqué… J’ai ces raisons aussi. Pour ces prises de vue, j’ai littéralement dû m’arracher à la chaleur de ma maison pour faire quelques enregistrements sous le vent et la pluie. Au bout d’une heure, c’était fini et j’ai rencontré ces deux cygnes gracieux. – Enregistrement du 15 mars 2019 entre 20h30 et 21h30