Rayon d’action

Voilà. Mon rayon d’action. Littéralement dix kilomètres autour de ma maison.

Je ne savais pas que je vivais si près de Waterloo. Le château de Gaasbeek se trouve également juste à l’intérieur du cercle. Un endroit mystérieux et agréable. Près de la moitié de la superficie est déjà le Brabant Wallon, ce qui n’est pas surprenant, puisque je vis à deux kilomètres de la « frontière linguistique ».

Alternances

Peindre la nuit, c’est montrer que le monde ne chavire pas à chaque crépuscule mais qu’il se métamorphose. Là où l’on voit moins bien, on voit différemment : hors de la protection imposante du soleil, couleurs et formes prennent une allure inattendue. Il y a beaucoup à apprendre et à percevoir de ces alternances.

Michael Foessel, « Peindre la nuit » p.15

Vidéos d’essai nocturnes

Juste quelques vidéo d’essai de plus faites avec mon smartphone. Ce n’est pas idéal, mais de cette façon, je me souviens mieux des endroits où je devrai retourner.

L’intention est de rester à moins de 10 km de chez moi.

Même si Bruxelles, dans le lointain, m’attire 😉. C’est déjà 17km….

On voit mieux la nuit

Ou du moins différemment. Dans notre pays, il y a de la lumière partout la nuit. Il faut déjà aller loin pour obtenir un véritable endroit obscur.

Avec toute cette lumière, vous voyez les choses et l’environnement que vous connaissez d’une manière différente et découvrez parfois des scènes surprenantes.

Récemment, je suis passé devant le jardin de mon quartier, que je pensais bien connaître. L’éclairage brillant du jardin qui s’est allumé m’a fait remarquer seulement maintenant qu’un des grands pins était complètement incliné. Ce que je n’avais jamais vu en plein jour.

Matière légère

Ce qui est intéressant à propos de la lumière, c’est qu’elle n’est pas seulement une forme de rayonnement, mais aussi de la matière. En termes scientifiques, les  » photons « .

C’est donc palpable. Touchable. Avec un parfum et un goût.

L’obscurité n’est pas seulement l’absence (apparente) de rayonnement visible, mais la matière en petites quantités. La légèreté du toucher. L’agitation presque imperceptible. Le sentiment entouré de tous les doutes. Exactement comme si cette question n’existait pas. Ou élargi. Ou dilaté. Ou subtilement absent.

Une épreuve pour notre esprit qui remplit ce vide tangible de fantômes et de monstres. Nous ne sommes pas habitués à vivre dans un monde où la matière se raréfie. Transparent. Nous perdons tout contrôle.