Peindre la nuit, c’est montrer que le monde ne chavire pas à chaque crépuscule mais qu’il se métamorphose. Là où l’on voit moins bien, on voit différemment : hors de la protection imposante du soleil, couleurs et formes prennent une allure inattendue. Il y a beaucoup à apprendre et à percevoir de ces alternances.
Michaël Fœssel, “Peindre la nuit” p. 15