







Après deux ans d’inactivité forcée, l’installation multimédia “La nuit” est à nouveau visible. Cette fois-ci dans l’exposition “Human Nature / La Nature Humaine” au Centre Culturel ‘t Gasthuis à Aarschot. L’exposition peut être vue tout le mois de février 2022 pendant les heures d’ouverture du centre et pendant les représentations en soirée.
Ma – Ven: 13h – 22h
Sa & Di: 14h – 18h

Et voilà. Les premiers spectateurs ont vu hier l’installation terminée “La Nuit” ! Des paroles unanimement élogieuses en réponse à ce mystérieux mélange d’images de scènes nocturnes imprévisibles, de sons hypnotiques de Valery Vermeulen et de paroles surréalistes du Bouddha.
A voir encore au CC deMeent à Alsemberg, pendant les heures d’ouverture, jusqu’au 4/01/20.

Michel Fabra, une de mes connaissances zen, est responsable du centre Zen de Poitiers (France). Il a récemment publié de belles lignes sur le peintre Pierre Soulages qui aura bientôt 100 ans et qui a peint principalement en noir. Je cite :
« Toutes ses œuvres sont peintes avec de la peinture noire. Il peint le noir. Au début, c’était avec du brou de noix, ce n’etait pas cher. Il dit qu’en peignant le noir, il fait parler la lumière.
ça me fait penser à notre pratique du zen. On est habillé en noir. Souvent, les gens demandent pourquoi on est en noir. Ça peut être une réponse : on fait parler la lumière. Pierre Soulages parle d’obscurité. Il dit que dans cette obscurité, il trouve la vraie lumière. Dans notre pratique zen, dans le Hokyo Zanmai, il y a la célèbre phrase : Minuit est la vraie lumière, l’aube n’est pas claire.
Pratiquer zazen, c’est aller au tréfonds de notre obscurité. Y amener la lumière. »
(Source: https://www.facebook.com/1902171056733721/posts/2508019499482204/?sfnsn=mo)

Lors de l’exposition “Kunst in het Dorp” (L’Art dans le Village) à Bellingen, l’installation “La Nuit” a été présentée en avant-première en inachevée (11min40 des 25min) au public pendant les week-ends du 14-15 & 20-22 septembre.
Selon les organisateurs, environ 1.100 visiteurs se sont déplacés. Beaucoup d’entre eux sont venus visiter l’installation. Les premières réactions ont été extrêmement positives. Beaucoup d’entre eux ont regardé la vidéo et se sont laissés emporter par le flux de musique et d’images.
Vous trouverez ici un album photo de cet événement : https://www.flickr.com/photos/59919841@N05/albums/7215771108322043232
Et maintenant : rendez-vous pour la première le 19 décembre au CC De Meent à Alsemberg ! où l’installation sera présentée dans sa forme finale !

Et puis je dois parler des textes du Bouddha que je veux utiliser dans cette installation multimédia. Jusqu’à présent, je ne vous en ai pas beaucoup parlé et je ne l’ai pas beaucoup expérimenté. C’est un travail encore à venir.
Les premières notes dans mon carnet que je peux trouver sur ce projet datent du 31 octobre 2016. J’ai écrit, entre autres… :
“Est-il possible de faire un film qui ne soit pas basé sur le langage ?”
Je voulais dire : est-il possible de travailler purement visuellement et auditivement ? Ne pas partir du schéma trop serré des mots, des phrases, des concepts, de la pensée.
Donc, en excluant toute histoire, toute voix.
La nuit produit des images de similitudes.
Hier, j’ai reçu un e-mail de Maurice Vanderstadt, un ami moine zen, qui a trouvé dans ses archives le tableau suivant qu’il avait réalisé il y a des années. Il a trouvé la ressemblance avec une de mes images très frappante. 🙂



Les chaudes journées d’été approchent. Est-ce visible la nuit ? Y a-t-il une différence avec les nuits froides ? Cette différence est-elle perceptible dans le son ? Ou est-ce que ça se situe avec plus ou moins de gens dans la rue ? Et plus ou moins d’activités ? Nous verrons ce que ça va être….
A l’origine, j’avais l’idée de ne pas filmer l’été parce que les nuits ne sont pas des “vraies” nuits : trop courtes, trop chaudes, trop agitées. Peut-être devrais-je y regarder de plus près…
J’ai filmé cette lune montante en pyjama du point de vue de mon jardin, il y a deux jours vers minuit.

Tout le monde a une bonne raison d’éviter la nuit : trop froid, trop sombre, trop venteux, trop risqué… J’ai ces raisons aussi. Pour ces prises de vue, j’ai littéralement dû m’arracher à la chaleur de ma maison pour faire quelques enregistrements sous le vent et la pluie. Au bout d’une heure, c’était fini et j’ai rencontré ces deux cygnes gracieux. – Enregistrement du 15 mars 2019 entre 20h30 et 21h30